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Journal d'une poubelle #3

Troisième volet des bilans déchets. (précédemment dans le journal #1, journal #2)

En janvier-février, j'ai mis en place un bocal transparent en remplacement de la poubelle opaque. Cela s'avère être toujours aussi efficace :

- pour nous, parce que ça nous oblige à trier beaucoup plus

- pour nos amis, qui voient notre avancé et qui sont, je dois le dire, un peu moins tentés de nous ramener des futurs déchets, sauf V. évidemment... Encore que...

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Lombricompost

Côté lombric, nous avons notre routine mais pour être honnête, on a profité de l'installation communale : "test" de ramassage des bio-déchets pour se débarrasser de notre "stock" au frigo.

Ça devenait un peu trop encombrant et une période un peu compliquée a également chamboulé notre rythme. C'est un bonheur d'avoir ces poubelles composts sous la main ! J'espère fortement que le test va être définitivement installé. Il concerne normalement uniquement les commerçants du marché mais nous en profitons.

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Cartons- papier

Avec le lombricompost, nous nous sommes surpris à conserver tous les cartons et papiers pour équilibrer les dépôts de bio-déchets pour les vers. On tournait globalement depuis des mois avec deux (énormes) sacs krafts :

- l'un avec du carton découpé prêt à l'emploi

- l'autre avec du carton non découpé.

Vivre en appartement ne nous facilite pas la tâche, c'est évident. Cela nous prend une place folle. On s'en est finalement débarrassé pour repartir à zéro et gagner un peu de cm2. Comme c'est recyclable, c'est pas non plus totalement perdu.

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Trois immenses victoires et un échec sérieux.

La communication n'est pas toujours évidente mais qui ne tente rien n'a rien :

1. Première belle victoire : une fête de Pâques presque zéro déchet chez ma mamie avec des chocolats en vrac ! C'était quand même beau, malgré les serviettes en papier à table.

2. Un pot de départ presque zéro déchet (et bio en prime) : gobelets réutilisables, véritables vaisselles, apéros en vrac etc.

3. Fierté pour avoir osé demander à notre fast food préféré (enfin... celui en bas de chez nous) de nous servir à emporter dans nos gros tups en verre. HOURRA !

Pour l'échec :

Mes beaux-parents (qui étaient jusque là relativement attentifs à nos objectifs) nous ont envoyé un colis rempli de bombecs emballés... Ils nous détournent de notre but en nous comblant de petites attentions trop mignonnes, mais malheureusement sur-emballées.

"Oui mais c'est pour le transport, tu comprends, il ne faudrait pas que ça casse... "

"et vous prendrez bien un peu de fromage avec ?"

"et on vous a fait du pain pour le départ... "

ALTERNATIVES MISES/A METTRE EN PLACE :

- Amener une valise complète de matériel (le plus gros des tuptups, des torchons furoshiki, des gourdes) pour détourner les déchets potentiels

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Déchets ultimes

Depuis trois mois, nos objets ont décidé de se casser les uns après les autres.

- J'ai découvert que le téflon se décollait dans mon lot entier de casseroles et de poêles Ikéa (7 ans d'âge).

- J'ai brisé deux assiettes, un bol et la pelle en plastique de ma balayette.

- (Heureusement, je ne suis pas la seule à être maladroite) mon amoureux a aussi cassé un tup en plastique.

Toutes ces pertes nous ont amené à refaire des stocks de "nouveautés" :

- lots de tups en verre,

- pelle en métal et balayette en bois,

- casseroles en cuivre (ces deux derniers étant d'occasion)...

ne manque plus qu'une bonne poêle en fonte et de la vaisselle vintage et on sera reparti pour 20 ans (minimum).

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Considérations post-déménagement familial

J'ai aidé mes parents à déménager ces derniers mois. C'est toujours générateur d'une quantité astronomique de déchets non revalorisés. J'en suis assez bouleversée. De cela, trois conclusions :

- Ne pas avoir de cave, c'est mieux.

- Faire des tris réguliers pour ne pas accumuler de déchets en puissance !

- Ne pas acheter tout court ces dits déchets

Bref le minimalisme relève pour moi du bon sens.

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Relativisons, au sein de mon propre foyer, on est largement en dessous des 350 kg de déchets par an, même avec les petits écarts familiaux. Je suis rassurée de voir (au sein de collectifs zéro déchets, sur le net etc) grandir le nombre de personnes sensibles à ce mode de consommation. Ça donne du courage pour continuer sur cette voie, même si ce n'est peut-être pas encore la majorité.

"Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas tout faire qu'il ne faut rien faire du tout"! Ce n'est pas être à zéro qui compte, c'est en avoir l'objectif. Aussi lointain soit-il.

A + pour faire des trucs <3

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