Odette à la plage
Il est temps de reprendre du service par ici. Pas facile après cet épisode intense de vacances...
ah... ce moment très particulier de la retombée de pression,
quand tu sors d'une semaine de travail acharné,
quand tu retournes dans un cocon familial et que tu te réveilles après une nuit de récupération inespérée.
Je suis très attentive à ces instants privilégiés. Ils sont brefs mais formidables parce que tu peux sentir tous tes muscles détendus et tout ton esprit apaisé.
Ton énergie est gonflée à bloc et tu peux à nouveau plonger dans le flux continu de la vie quotidienne. Ils sont comme une pause pendant laquelle tu retombes un peu en enfance.
Tes proches s'occupent de tout et tu n'as qu'à te laisser bercer par leur rythme à eux. Et ça, même si on aspire toujours à l'autonomie et à l'indépendance, ça n'a pas de prix.
Ces vacances ont été d'une richesse folle. D'abord parce qu'on a profité de la famille comme on ne l'avait plus fait depuis longtemps. Ensuite parce qu'on a vadrouillé dans le pays et ce n'est pas peu dire.
On a fait la montage, les champs de lavande, les vignes, la ville médiévale, le village dans la Drôme,
la mer, la grande ville, les potagers dans le Var,
la forêt, la rivière dans les Vosges...
On en a pris plein les yeux. Et ça nous a fait du bien. On est assez peu consommateur de "voyage", comme on le voit partout aujourd'hui les gens ont tout vu du monde, tout fait, tout vécu... On n'a pas encore pu se permettre de faire ce genre de beaux voyages mais on s'est baladé en France ce qui s'accompagne déjà d'un gros sac de souvenirs et ce, avec notre famille et nos amis en prime.
J'en garde le goût des abricots, des figues et des barbecues, les baignades et les plongées sous-marine, les diners et les glaces sur les ports, les feu de camps et les nuits à la belle étoile... Bref, que du bonheur pour cette moitié d'année.
C'est toujours une "période parenthèse" ici même si on est de retour à l'appartement. On cherche intensément à trouver une suite professionnelle à nos études ou à nos précédents boulots. Je ne suis pas douée pour ça. Je suis quelqu'un qui a besoin de se projeter pour s'investir ensuite corps et âme dans une chose. Les envois "massifs" de lettres de me correspondent pas et la preuve en est que je n'ai pas encore trouvé ma suite. Le stress permanent du "comment on va faire si" est gommé par le rythme qu'on s'impose : Manger bien, faire du sport et postuler au moins une fois par jour. Pour une fois, la météo morose m'aide à me concentrer, c'est déjà un peu la rentrée. Il est temps de s'y remettre.
J'espère que la reprise est bonne de votre côté
à vite pour faire des bilans ...