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2018 déjà

J'ai du mal à croire qu'on est déjà en 2018. L'année dernière à cette date, nous étions à Pornic pour passer les vacances d'hiver à la mer. Les photographies de cet article sont tirées de cette période !

C'est un peu l'heure des bilans du coup.

J'ai été peu présente en cette fin d'année par ici. Cause professionnelle évidemment. Il y a du bon mais forcément du pincement au cœur aussi, de voir le temps s'évaporer à la vitesse de la lumière.

L'année 2017 fût riche en événements.

Beaucoup de bon temps, beaucoup de rencontres, beaucoup de projets concrétisés et d'autres rêvés et programmés.

On entame la troisième année dans notre appartement pantinois. On grandit aussi forcément et le temps est alors au bilan.

Question voyage, on s'est bien baladé et il faut dire que j'en garde des souvenirs mémorables. Pornic en janvier puis en avril, les vacances d'été dans la Drôme et puis dans le Var et les Vosges bien-sûre. Cette zone géographique repère, ressourçante et presque familière. Ce n'étaient pas de grands voyages à l'autre bout du monde mais ils constituent des moments inoubliables en famille et entre amis. C'est ce qui est le plus précieux mais ça, je n'arrête pas de le dire par ici.

Il y a eu enfin et finalement Paris. Cette ville donc je suis en fait amoureuse. J'ai mon côté nature pour aller me perdre en forêt pendant plusieurs jours mais je n'en finis pas d'être reconnaissante de vivre dans cette ville. Je ne me lasse pas de regarder toutes ces architectures empruntes d'histoires, de voir la folie culturelle qui y règne. Je ne me lasse pas de cette source intarissable d'inspiration, l'atmosphère créative qui y règne et le style qui émerge par dessus tout. Non définitivement je ne regretterai jamais d'avoir vécu ici. Aujourd'hui, j'ai encore soif de découvrir Paris. Je pense que je n'en profiterai jamais assez et la simple idée de devoir partir pour une raison ou pour une autre me fait déjà regretter toutes les choses que je n'ai pas vu ou faite ici.

Sinon parmi tout cela, j'aspire évidemment à explorer le monde et pour commencer les pays scandinaves, les steppes enneigés d'une part et les palais des anciens tsars de l'autre.

Nous avons aussi des envies d'Italie, avec Milan que nous pourrons visiter bientôt à l'occasion du Salon del Mobile....

Si je ne sais pas encore de quoi sera faite 2018 ce n'est pas l'inspiration qui manque.

La question professionnelle, je dois dire que si ce n'est pas ce qui m'a occupé le plus cette année, c'est quand même le plus important. Finir en juin un travail agréable mais géographiquement trop éloigné. Se laisser aller à la détente pour la période estivale. Recommencer les recherches à la rentrée et obtenir un accompagnement très précieux auprès de l'Apec. Et enfin, au moment où l'on n'y croit le moins, la chance nous tombe dessus. Du hasard, des rencontres, des événements improbables et un peu de confiance en soi et une petite place était faite dans ce monde culturel si imperméable. Beaucoup de challenge et de découvertes pour moi. Je me demande encore comment j'ai réussi à en venir à bout (j'entends à passer cette période si intense en nouveautés). Où ai-je pu trouver la force de ne pas rester sous la couette, la peur au ventre, je l'ignore mais c'est sans doute ça devenir adulte. Affronter l'inconnu et l'accepter.

Octobre, cette saison qui m'est si chère a donc été l'occasion pour moi de prendre des responsabilités.

Enfin le zéro déchet. Il me faut en parler car c'est évidement une part importante de ma vie et aussi de cette année. Il y a beaucoup de belles victoires mais aussi beaucoup d'interrogations et pas mal de défaites, surtout en cette période de fêtes. J'ai ressenti en début d'année un fort besoin de m'impliquer dans cette communauté du zéro déchet. Ce, afin d'accomplir plus que ce que je pouvais faire dans mon cercle familial restreint. J'ai eu besoin de me retrouver en compagnie d'autres personnes convaincues. J'ai fait de jolies rencontres, découvert de forts projets et de fortes impulsions. Ça m'a inspiré. Ça m'a donné du courage pour continuer mais ça m'a aussi fait peur. Il y avait un monde, un fossé énorme entre ce milieu et ce qui fait en partie la majorité du monde. Difficile de faire la part des choses, de ne pas devenir extrémiste. de rester fidèle à ses principes sans être pris aux tripes à chaque déchet des autres. Mon nouveau travail ne m'a pas facilité la tâche et m'a même mis une sacré claque. Car la réalité majoritaire, c'est des gens qui mangent picard tous les jours et qui consomment environs 8 gobelets par jour, qu'ils ne recyclent pas en plus. Je me suis sentie enfermée dans un microcosme de convaincu au début de l'année puis je suis tombées dans le milieu extrême inverse à la fin. Un milieu où tu passes pour l'écolo de service alors qu'il s'agit de bon sens.

Cette fin d'année ne m'a pas permise d'être aussi zéro déchet que je le voudrais. Je l'accepte même si je n'atteins toujours pas mon idéal mois après mois. Il n'y a pas de meilleurs déchets que celui qu'on ne produit pas. C'est ce dont je suis convaincue.

Je regarde les blogs et les comptes IG monter en popularité sur les internets, des comptes que je suis avec attention depuis leur création quasiment. Des comptes qui m'ont clairement donné envi de tenir un blog et de poursuivre ma démarche dans le zéro déchet. Pourtant j'en suis encore loin et dans le ZD et dans la popularité de blog.

D'abord, parce que je ne suis pas très douée en référencement, ensuite parce que je n'ai pas envi de rester figer dans un domaine précis, dans une image précise de "la bobobioécolo" qui tient son blog. Je préfèrerais que ces sujets là soient normaux, qu'ils soient une évidence pour la majorité et pas l'inverse.

Le zéro déchet c'est une succession de petites batailles remportées ou perdues mais qui ne font que se succéder dans un monde où la surconsommation et l'emballage sont les rois. Ce n'est pas compliqué mais il faut s'y tenir et il faut être écouté pour qu'autour de soi on ne nous en apporte pas. C'est sans doute ce qu'il y a de plus dur. Ainsi nos fêtes n'ont pas été zéro déchet. J'ai reçu d'adorables attentions mais sur-emballées. Ce n'est pas grave, ça viendra. Le tout est d'en avoir conscience.

Pour ce qui est du développement personnel, je me suis faite plaisir cette année. J'ai expérimenté la couture et je me suis amusée à faire des robes, des jupes, des vestes. Clairement ça fait des déchets (de chutes de tissus, de chutes de fil, de pièces de machines à coudre) mais c'est une compétence que j'adore développer et qui me permet maintenant d'avoir un autre regard sur les vêtements que j'achète. Je sais la valeur du travail qu'il y a derrière des pièces complexes et cela me désole de voir les prix de ces vêtements du Bangladesh ou de Chine... Ça m'arrive encore d'acheter des pièces comme celle-ci lorsqu'elles me plaisent. Je ne parviens pas à me raisonner tout au long de l'année mais je craque majoritairement pour des petites marques qui valorisent les bonnes conditions de travail.

Pour finir sur ce long bilan, ce fût une bonne année et j'espère que la vôtre fût également belle, riche et qu'elle vous a apporté les choses que vous désiriez et plus encore. Je ne peux que vous souhaiter une bonne année 2018, pleine de projets inspirants et motivants soutenus par une santé de fer !

Bien à vous et bonne année

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